Plus forts, ensemble le 29 janvier !

Bonne année 2009 à chacune et chacun !

Qu’elle apporte plus de solidarités et des avancées significatives pour la recherche publique et son personnel.

Mais les vœux ne suffiront pas : une relance… de la mobilisation s’impose !

Casse des services publics, des droits sociaux, mépris des personnels : cela suffit !

Le gouvernement et le patronat veulent nous faire payer les conséquences de leur politique libérale, aggravée par la crise qu’ils ont eux-mêmes créée.
Ce n’est pas une fatalité, sortons du système de culpabilisation dans lequel la propagande du pouvoir veut nous enfermer.

Les résistances sectorielles ne suffisent plus à endiguer ces attaques qui s’accélèrent : budget en baisse, contournement des statuts, précarité et tension au travail en hausse.

  • la chasse aux financements sur contrats devient la norme et oriente les recherches vers les sujets «rentables».
  • l'individualisation des rémunérations, c'est une «carotte» pour quelques-uns et une baisse du pouvoir d'achat garanti pour le plus grand nombre, la «GIPA» étant un leurre !
  • L'emploi précaire explose à tous les niveaux, y compris pour ceux qui vont jusqu'à la thèse.
  • L’échéance unitaire du 29 janvier est exceptionnelle : elle est appelée par toutes les organisations syndicales des secteurs privé et public, s’adresse à tous les salarié-es, aux retraité-es, à celles et ceux en recherche d’emploi et aux jeunes en formation.

    L'INRA est concerné, au même titre que tous les EPST.

    La Direction Générale veut nous faire croire que l’INRA échapperait au démantèlement en cours des EPST.

    Le contenu du budget 2009 et les informations de fin d’année sur l’évolution des EPST confirment que l’INRA ne peut échapper à la politique générale, en dépit des contorsions de la DG.

    L’élu du personnel SUD l’a rappelé lors du Conseil d’Administration du 19 Décembre.

  • Sur le budget 2009

  • « Au-delà de la baisse de budget (une fois retiré l’inflation et la contribution supplémentaire au titre des pensions) et des recrutements de titulaires (et donc encore plus de précarité), nous rejetons aussi l’approche qualitative (censée améliorée l’attractivité des métiers) et qui consiste, sous forme de primes individuelles « d’excellence », à diviser les personnels, au même titre que la méthode utilisée pour les restructurations a consisté à opposer les EPST les uns aux autres … C’est à l’opposé de l’activité de recherche qui repose sur le travail d’équipe et la coopération ! »

  • Sur le Consortium agronomique

  • « C’est une illusion de croire que l’INRA pourra s’en sortir seul indemne en tant qu’EPST, pendant que le CNRS et l’INSERM seraient démantelés par la loi LRU ! La publication du rapport d’évaluation de l’INSERM par l’AERES et la diffusion du rapport ministériel sur les sciences du vivant constituent 2 gros pavés dans le jardin du « contorsium » de la Direction de l’INRA ».

    « Reprenons ce que dit le groupe de travail ministériel sur les sciences du vivant (rapport Godet) :
    « La majorité des membres du groupe envisage une évolution du Directoire vers la création d’un Institut unique des Sciences du Vivant. Cet Institut unique regrouperait, autour du noyau dur formé au départ par le Directoire, l’ensemble du potentiel en Sciences du Vivant, y compris la recherche la moins finalisée de l’INRA et la recherche en Sciences du Vivant du CEA. »
    Une minorité du groupe de travail ministériel s’est exprimée en opposition à cette orientation : « A l’inverse, le premier schéma d’organisation, retenu par une majorité de membres du groupe, ne nous parait pas réaliste et reviendrait de fait à la création immédiate d’un organisme de recherche gérant l’ensemble des moyens financiers et humains en biologie. Cet organisme centralisé combinerait les fonctions d’opérateur et d’agence. Nous pensons que ce schéma présente des problèmes de fond et de faisabilité ».

    La DG de l’INRA, en la personne de Monsieur EDDI, membre de ce groupe de travail, ne fait pas mystère que c’est elle et la Direction du CNRS qui constituent cette minorité.
    Comment pouvez-vous continuer à vous exprimer en interne en maintenant un silence total sur cette perspective d’éclatement à court terme de l’INRA, actuellement à l’étude à l’échelon du ministère ? »
    En lien, le CR (non exhaustif) de l’élu SUD de ce CA.

    Le sort de l’INRA est lié à celui des autres EPST.
    et celui de la recherche publique à celui des autres services publics.

    Pour les salaires et l’emploi : augmentation uniforme pour compenser la perte de pouvoir d’achat, pas de licenciements « économiques » pour payer la crise, pour de vraies 35H avec création d’emplois ;
    Pour les droits sociaux : accès aux soins, droits des sans-emploi ;
    Pour des services publics de qualité : missions, financement, effectifs.

    EN GREVE et DANS LA RUE Jeudi 29 Janvier !

    Tract : Casse des services publics ... CELA SUFFIT ! Ensemble le 29 janvier

     

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