Précarité Partout, Progrès Social Nulle Part ou de la convergence des luttes

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Des CDD jetables dans la recherche publique...

Le 28 février 2006, le Projet de Loi, baptisé
« Pacte pour la Recherche », sera soumis à
l’Assemblée Nationale, après avoir été adopté
par le Sénat le 21 décembre. L’un des aspects
les plus toxiques de ce dispositif est une
aggravation sans précédent des conditions
d’emploi de nombreux travailleurs de la
recherche publique.

C’est la multiplication des CDD financés :
 par le Ministère de la Recherche lui-même ;
 par l’ANR - Agence Nationale de la Recherche -
(3000 nouveaux CDD engendrés en 2005) ;
 par les ressources propres des Organismes
de Recherche ;
 par les "pôles de compétitivité", les "PRES" et
autres "réseaux thématiques de recherche
avancée", qui seront également des machines
à produire des emplois précaires.

Et des emplois de titulaires sont de plus en
plus souvent utilisés pour gager des CDD.

Quant aux doctorants, il n’est toujours pas
prévu qu’ils soient tous couverts par un statut
de salarié (public ou privé selon l’employeur) :
la diversité des situations actuelles (y compris
le travail gratuit
) va pouvoir continuer !

Un « Pacte » suppose l’accord des parties
concernées... Ni les organisations syndicales,
ni les personnels de la Recherche n’ont donné
leur accord à une entreprise qui obère l’avenir
des travailleurs de la recherche publique, en
particulier des plus jeunes.

Retrait du (faux) « pacte pour la recherche »,
Dissolution de l’ANR et autres usines à
précaires ! Création d’emplois de titulaires !

...au déni des droits humains et sociaux généralisé

Le gouvernement Villepin n’arrive pas à
masquer l’augmentation continue du chômage
des jeunes depuis 5 ans. Il prend donc prétexte
de cette réalité pour délivrer de véritables
permis de licencier : le Contrat Première
Embauche (CPE) pour les jeunes, en
complément du récent Contrat Nouvelle
Embauche (CNE).

Dans tous les cas, il s’agit d’autoriser le
licenciement express et sans justification,
pendant 2 ans. D’ailleurs, les témoignages de
"bénéficiaires" du CNE s’accumulent.

Croira-t-on que de nouveaux emplois vont être
créés ? Non, il s’agit de déplacer les emplois
existants vers des travailleurs précarisés, avant
de contraindre l’ensemble des salariés à
accepter la destruction du code du travail.
Régression sociale et jeunesse sacrifiée d’un
côté, euphorie du CAC40 de l’autre, et
nouveaux cadeaux pour le patronat avec les
exonérations de charges sur CNE / CPE.

Retrait du CPE et du CNE !

Dans cette entreprise de précarisation
généralisée, les immigrés sont, encore une
fois, aux premières loges.
Si le nouveau
projet de loi (baptisé CESEDA) concocté par le
gouvernement est voté, ils seront pieds et
poings liés
à leur employeur : toute rupture de
contrat de travail entraînera immédiatement la
fin du droit de séjour en France !
« L’immigration choisie » de Villepin-Sarkozy
c’est celle choisie par les patrons !

« Tous unis contre une immigration jetable »
refusons ce projet de loi. Signons la pétition ici

NON à la casse du code du travail et du statut de la fonction publique :

28 février : manifestation de la Recherche contre le projet de loi,
7 mars : MOBILISATION GENERALE contre la précarité
généralisée - appuyons dès maintenant le mouvement lycéen et étudiant.

SEULE UNE LUTTE D’ENSEMBLE FERA RECULER CE POUVOIR !

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