Nouvelle alerte souffrance au
travail, CA de l’INRA à Rennes
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Chacun/e
a déjà été informé de la LETTRE
ouverte des 4 syndicats de l’INRA adressée aux membres
du Conseil d’Administration (CA), et demandant de ne pas
avaliser la RGPP (Révision Générale des
Politiques Publiques) sur les fonctions « support ».
Un comité d’accueil motivé attendait les
administrateurs à leur arrivée sur le site et la
délégation s’est invitée au début
de ce CA : à
la question du maintien des emplois dans la recherche publique, la
représentante du Ministère de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche a affirmé que celui--ci
serait maintenu dans son ministère durant le plan triennal
2011/2013. Quelle crédibilité accorder à ces
propos alors que déjà 40 postes ont été
« gelés » au budget 2011 de l’INRA ?
Voir le
communiqué de presse unitaire faisant état de la
mobilisation (et lien avec la lettre ouverte).
En séance, l’élu
SUD a mis en perspective cette nouvelle réforme dans le cadre
du rouleau compresseur gouvernemental qui vise à écraser
les services publics, celui de la recherche notamment. Il a rappelé
les épisodes précédents du Pacte de la Recherche
à la PESte
en
passant par le ConTorsium, l’ANR et l’AERES et maintenant
les « EX »…
« Désolé,
mais les collègues tirent, comme nous, les enseignements de
ces réformes, et n’y voient qu’un INRA déstabilisé
à tous les niveaux : structures, budgets, emplois, collectifs.
Avec des conditions de travail qui se dégradent.
Ceci amplifié par un
élément supplémentaire, qui s’est invité
semble t’il par hasard, selon la version de la direction qui ne
l’aurait nullement commandé, nous voulons parler des TGU
(Très grandes unités)
machines à déshumaniser nos collectifs de travail qui
croissent depuis un an. Le seul plus observé, est celui de la
précarité galopante… et « d’une
spirale qui s’autoalimente : déstructuration –
précarisation – pression au travail ! »
Comme on s’y attendait, en dépit de l’opposition des
personnels, Le Conseil a très majoritairement voté le
projet de la Direction… Preuve s’il le fallait qu’il
n’est qu’une chambre d’enregistrement et… un
porte-voix pour nous !
Pour donner justement la parole aux nombreux exclus de ce CA, notre élu
a, cette fois, lu en séance la déclaration du réseau
Cohérence qui dans l’Ouest se mobilise pour la défense
de l’environnement… Une bonne manière de
souhaiter la bienvenue au pays des algues vertes !
Lire le
détail de ces interventions au CA.
Face à la nouvelle dégradation constatée de situations individuelles et collectives depuis le début de l’année, notre délégation au CCHS du 23 juin a déclenché le niveau 3 de l’alerte souffrance au travail, terme que nous préférons à celui de « RPS » Risque Psycho-Social, désormais incontournable dans le discours des employeurs ! Et comme une alerte à vocation a être renouvelée, le message a été repris lors de la réunion plénière des CAPN, ce lundi 27 juin.
Quelques extraits ci-dessous :
«
Ces derniers mois, plusieurs traitements de situation par la
hiérarchie ne sont pas allés dans le bon sens, que ce
soit lorsque qu’un agent attente à sa propre personne ou
retourne contre l’environnement son désespoir. Sont
apparues de nouvelles situations générées par
des restructurations mal maîtrisées, par des
constructions de TGU (Très Grandes Unités) au pas de
course ou par des évaluations AERES totalement décalées…
« Après celles de
décembre 2010 puis de février dernier, celle
d’aujourd’hui monte donc à nouveau d’un
cran : car si quelques réponses ont enfin été
apportées dans la prise en compte du sujet, l’aggravation
de la situation motive le niveau 3 de cette alerte « souffrance
au travail ».
Si la faute inexcusable ne
s’applique pas dans le secteur public et si la notion de
harcèlement n’est sans doute pas adaptée aux
situations rencontrées, nous devons rappeler que tout
employeur a l’obligation d’assurer la santé
physique et mentale de ses agents »
LIRE nos propositions pour « changer la donne » et l’intégralité de l’intervention.
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