CT CNRS du 27 janvier 2012

, par  Alain Castera, Janique Guiramand , popularité : 12%

Ordre du jour : Plan d’action 2012-20145 « pour une organisation rénovée des fonctions support au CNRS ».

Le CR officiel est

2e séance pour cause de mauvais vote des OS lors de la séance du 18 janvier.

Bagarre autour des mutations d’office en cas de restructuration.

Innovation de la direction : elle fait dépendre sa prise en compte ou non de certains amendements des explications de vote des organisations syndicales ! Dit autrement, elle fait du chantage...

L’explication de vote de SUD :

« un plan d’action qui n’a pas été négocié, n’a jamais paru négociable et s’inscrit dans une démarche contraire à l’intérêt général et que SUD Recherche ne saurait accompagner. SUD Recherche EPST condamne les faux-semblants de la présentation du plan, qui prétend adapter le CNRS aux évolutions internationales de la recherche alors qu’il n’est que l’application au CNRS de la politique générale de destruction des services publics et le dernier avatar d’une offensive de plusieurs années contre l’enseignement supérieur et la recherche.
Un plan qui, fort du constat selon lequel une recherche efficace demande une articulation étroite entre logique scientifique et administrative, s’évertue à séparer les agents exerçant des tâches administratives de l’ensemble du personnel ! Un plan qui se targue de limiter le recours aux dispositifs les plus décriés de la RGPP, comme par exemple les suppressions d’emploi ou les externalisations, alors que les décisions en la matière ont déjà été prises, voire mises en œuvre pour certaines.

Surtout, SUD Recherche EPST condamne les menaces implicites que ce plan d’action fait peser sur les personnels : redéploiement, changement de fonction, mobilité géographique, dégradation des conditions de travail,… Menaces aggravées par des phrases lénifiantes, telle celle sur la « recherche préalable de l’accord de l’agent », qui non seulement n’apportent aucune garantie, mais rappellent dangereusement les dispositions de la loi sur la mobilité des fonctionnaires.

Enfin, SUD Recherche EPST ne peut que condamner globalement ce plan d’action qui entravera nécessairement l’exercice des missions d’intérêt général dévolues au CNRS. Feindre de ne voir là qu’une simple opération de gestion, c’est se faire servilement l’auxiliaire d’une idéologie politique en oubliant le rôle de défense des services publics qui échoit aux fonctionnaires.

Pour toutes ces raisons, SUD Recherche EPST votera contre le texte. »

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