Bonne santé car force est de constater que ce n’est pas grâce à notre employeur, le CNRS, que nous pourrons la conserver.

Matériel de protection vétuste et/ou non-conforme, exposition aux produits cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques, absence de suivi médical, organisation du travail destructrice... il faut croiser les doigts et espérer pour ne pas perdre notre vie en tentant de la gagner.

Les questions de santé et de sécurité au travail passent après la course aux publications, la course aux financements, la course aux réductions de budget ; c’est là la variable d’ajustement, la 5^e roue du carrosse.

Le problème est général mais le problème est prégnant dans plusieurs délégations régionales et la notre, en Aquitaine, en particulier.

A titre d’exemple la direction fait montre depuis le début du mandat du CRHSCT, d’un mépris quasiment constant de vos représentant-e-s. Réunions reportées et bâclées, consultations obligatoires passées à la trappe (par exemple sur les aménagements*), déclarations d’accident transmises plus d’un mois après, enquêtes accident entravées, visites des poste de travail dans les unités limitées, blocage du recrutement d’un médecin de prévention... la direction régionale a bien compris que le rôle des CHSCT dans la fonction publique est limité (d’où le fait que les ordonnances Macron ne les ont pas encore supprimés). Et de façon plus générale, le dialogue avec les organisations syndicales est au point mort.

Ceci ne nous empêchera pas, nous SUD Recherche EPST, de tout faire pour faire que l’ensemble des agent-e-s de la délégation Aquitaine puisse bénéficier de la protection que le CNRS leur doit.

Nous nous battrons pour que cesse le déficit de médecin de prévention, pour que les budgets de remise à niveau des équipements de protection soient dignes de ce nom, pour que les risques organisationnels soient pris en compte, etc...

Parce que la santé de chacun-e ne doit pas être la variable d’ajustement des services et des labos.

Solidairement