Appel de « chercheurs-ses... d’emploi stable » dans l’enseignement supérieur et la recherche publics

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Face à la pénurie organisée, près de 60 docteur-e-s et doctorant-e-s, jeunes diplômé-e-s....chercheurs/ses d’emploi stable, ont initié, ce début 2009, un appel-pétition à la création immédiate de 2500postes statutaires supplémentaires dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche Publics (argumentaire ci-dessous)

Si vous en partagez le message, signez ou soutenez ce plaidoyer et faites-le signez massivement.
Faites-en connaitre le contenu, débattez-en autour de vous et n’hésitez pas à prendre des initiatives collectives en conséquence.

Accéder à la pétition sur : www.emploi-erp.net.

 Plus exactement, les jeunes chercheurs précaires concerné-e-s (dont masters, doctorant-e-s, post-docs...) peuvent signer sur : http://www.emploi-erp.net/?petition=3

 Les personnels statutaires et tous les citoyen-ne-s peuvent soutenir l’appel sur : http://www.emploi-erp.net/?petition=4

 Le texte : *Appel de chercheurs/ses... d’emploi - stable, dans l’Enseignement et la Recherche Publics*
pour des "Créations de postes statutaires supplémentaires dans l’Enseignement et la Recherche Publics"

« Nous, jeunes docteur-e-s, doctorant-e-s et jeunes diplomé-e-s, au chômage, en situation professionnelle précaire, et à la recherche de
postes statutaires pour mener à bien nos programmes de recherche et nos métiers, n’acceptons plus la situation dans laquelle nous sommes
placé-e-s par la politique endémique de restriction budgétaire et les objectifs comptables de suppressions d’emplois.

Toutes et tous, nous consacrons notre jeunesse aux études, à la recherche et à la science, et nous refusons de passer notre temps en
candidatures, montages de dossiers et compétitions stériles répétées.

Nos travaux, expériences et projets sont complémentaires et méritent ensemble d’obtenir les moyens de leur réalisation, sur la durée, au lieu
de leur mise en concurrence permanente, sous la contrainte de statuts toujours plus éphémères et précaires.

La pénurie de postes et les séries de concours auxquelles nous sommes obligé-e-s de nous soumettre, en espérant obtenir -peut-être, après des
années de précarité et de tentatives usantes, un précieux poste statutaire, font perdre à la société, à la recherche et à la science le
plus beau et le plus efficace de notre enthousiasme de jeunesse.

Ainsi, toutes nos études initiales (réalisées pour l’essentiel aux frais des contribuables) et tous les efforts consentis, au cours de nos
expériences et travaux antérieurs, viennent-ils le plus souvent se fracasser sur la dure réalité d’une pénurie d’emploi, savamment
entretenue par les gouvernants...pour quelques postes de fonctionnaires en moins dans le budget de l’Etat.

Nous refusons cet effroyable gâchis dont nous payons -au prix fort- les pots cassés.

Une société d’avenir est une société qui saurait donner une place importante à la science et à la connaissance en lui apportant en premier
lieu les moyens humains de ces ambitions.

Aujourd’hui, nous sommes là, par centaines, formé-e-s par nos ainé-e-s et auto-formé-e-s dans un système qui jusque-là a montré toute sa valeur
et son rayonnement international. Si nous n’obtenons pas de poste aujourd’hui, il sera trop tard, nombre d’entre nous s’exileront et
d’autres se résoudront à des jobs sous-qualifiés. La chaîne des générations sera alors brisée, les plus jeunes d’entre nous se détourneront des études, et la société dans son ensemble ne sera plus en mesure d’assurer sa cohésion ni de transmettre à ses enfants les outils
de la compréhension du monde et d’une vision d’avenir.

Nous exigeons donc, au minimum, le comblement immédiat des manques et besoins de postes statutaires dans l’enseignement et la recherche
publics (enseignant-e-s, chercheurs/ses et personnel-le-s techniques ou administratifs), par une création immédiate de postes supplémentaires
cette année.

* Ce printemps et cette année nous serons encore des milliers à présenter des concours de recrutement dans les universités et
organismes de recherche, pour des postes de moins en moins nombreux, dont tous les effectifs viennent encore de chuter
dramatiquement cette année.
* Nous observons, en 2009, 1060 suppressions de postes : 25% de baisse des emplois de chargé-e-s de recherche ouverts au CNRS : 400
postes en 2008... 300 en 2009... ; plus de 66 % de baisse à l’IRD ; 20% à l’INSERM ; 10% à l’INRA ; disparition des Post-docs (cdd)
CNRS : 250 en 2008...0 en 2009... ; 200 postes en moins aussi dans les Universités....
* Nous exigeons donc 2500 postes statutaires supplémentaires tout de suite (1500 de plus dans les universités publiques, 1000 de plus
dans les organismes de recherche publics), qui combleront à peine les suppressions opérées par le gouvernement entre 2008 et 2009 et
les besoins urgents.
* Nous exigeons en outre un plan pluriannuel d’embauches (5000 postes statutaires /an), qui comble les déficits d’emplois dans
les universités et les organismes de recherche publics chiffrés à bien plus de 5000 postes par les Etats-Généraux de la Recherche en
2004 (et qui n’ont pas été créés).

Quand il est possible d’injecter en urgence (automne 2008) des milliards d’euros face à une crise économique et financière, nous exigeons que
puissent être créés immédiatement des centaines et milliers d’emplois stables pour faire face à la crise écologique, sociale, culturelle,
alimentaire, sanitaire, énergétique, technologique... et de la connaissance, que connaît aujourd’hui la planète toute entière.

Ne pas prendre ces mesures aujourd’hui serait criminel et irréversible.
Vos enfants, nos enfants, ne nous le pardonneront pas. »

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Pinar Selek