INRA : CTP 16 juin 2009 - Intervention introductive

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CTP 16 juin 2009 - Intervention introductive

Il a y tout juste un an, notre organisation syndicale faisait son entrée dans l’instance, après de
nombreuses années de lutte pour se faire reconnaître par la Direction de l’INRA. Nous avons
immédiatement du reprendre le collier pour défendre cette fois la seconde partie de notre
identité SUD-Recherche-EPST.

Sur ce second front, rien n’est gagné, la situation empire même de jour en jour, avec cette
semaine, la tentative de refonte à la hussarde du décret fondateur du CNRS, qui d’EPST
Etablissement Public à caractère Scientifique et Technologique deviendrait un EMR
Etablissement de Management de la Recherche... selon l’expression bien trouvée de nos
collègues du CNRS, avec pour méthode de la direction générale du CNRS d’allier
précipitation et propos rassurants dans la gestion du dossier : 3 projets en moins de 24H, la
direction de l’INRA aurait du mal à les battre sur ce point !

Quoique !
Nous devons tenir les enseignements du dernier CTP où nous avions naïvement mis en garde
la direction de l’INRA vis à vis de l’attitude méprisante de la direction du CNRS envers ses
personnels, lors de la tenue d’un Conseil d’Administration particulièrement controversé...
Une semaine plus tard, vous faisiez mieux en signant à trois mains un éditorial annonçant à
tout le personnel qu’une réunion, équivalente en enjeu, du CA de l’INRA s’était tenue « sans
dispositif de sécurité particulier
 ». Ceci, alors que tout le monde avait, de visu, pu vérifier le
contraire.
Et, le culot étant semble t’il sans limite, en réponse à la démission de notre élu au Conseil
d’Administration qui protestait contre le mépris manifesté envers le personnel et ses
représentants, vous lui avez indiqué, Madame la Présidente que « la direction n’a pas été à
l’origine de la mise en oeuvre du dispositif policier...
 » Une réponse de cour de récréation ( ce
n’est pas moi, c’est un autre), oubliant curieusement que par la même occasion, vous
reconnaissez la présence de ce dispositif policier, nié dans l’édito de l’INRA en Bref !

Soyez rassurés, nous n’allons pas revenir sur toute l’actualité du rouleau-compresseur des
réformes et décisions qui n’ont comme objectif que de gommer la dimension publique de nos
recherches et nous soutenons l’essentiel des déclarations des autres syndicats.

Nous continuons ce préambule en forme de bilan « d’année de stage » au CTP, en tirant les
premiers enseignements.
 Ici, comme ailleurs, l’essentiel se concentre aujourd’hui dans la politique de
communication... et comme le dit la maxime, les promesses n’engagent que ceux qui y
croient ! Nous aurons l’occasion de le décliner tout au long de la journée, au fil des
dossiers à l’ordre du jour, du développement durable à la gestion des ressources
humaines...
 Nous voulant toujours constructifs, malgré les embûches, nous rappelons que notre
premier souci est de rapprocher l’instance CTP des plus de 10000 personnels qui
travaillent à l’INRA. C’est la seule instance paritaire qui a vocation à s’intéresser aux
questions générales concernant la vie commune à l’INRA.

a) Un échange de courrier depuis le dernier CTP situe le niveau des avancées sur le
premier niveau d’appropriation, à savoir pouvoir prendre connaissance des sujets
débattus :
 suite à nos demandes successives, les procès-verbaux sont désormais accessibles sur le
site (il faut vraiment vouloir les trouver, car seul le Conseil Scientifique a droit à une
mention en page d’accueil), mais avec retard (rien sur 2009 à ce jour) et sans les
documents préparatoires, ce qui rend impossible la compréhension de la plupart des
échanges. Notre demande est que chacun-e puisse avoir accès, a minima, à une
synthèse des dé bats et sujets débattus. Mais bon, disons que l’archivage public des PV
constitue un plus dans la voie du développement durable (on garde au moins une
trace !).
 Concernant la différence de traitement entre motion et avis du CTP, notre première
année de stage ne nous a pas permis de l’identifier. Pour nous y aider, merci de nous
préciser la dernière fois qu’un avis a été voté, afin qu’on puisse juger sur pièce. Et
comptez sur nous pour remettre le sujet à l’ordre du jour.

b) sur le second niveau d’appropriation, à savoir la possibilité aux collectifs de donner
leur avis avant la tenue des réunions, nous vous avions demandé de faire circuler les
dossiers suffisamment en amont des séances, sans attendre le délai réglementaire :
cette fois-ci, nous avons réceptionné les documents 12 jours avant la réunion. C’est
mieux... mais avec 2 week-ends, cela donne peu de temps pour l’aller-retour
indispensable pour les dossiers soumis au CTP.

c) Sur le troisième niveau d’appropriation : dégager le temps nécessaire à l’étude des
dossiers, ce n’est pas gagné non plus. Ni pour le personnel dans son ensemble qui a de
plus en plus la tête dans le guidon, ni pour les délégués dans les instances dont la
décharge d’activité n’est pas réellement prise en compte au quotidien. Si l’on
considère notre délégation au CTP, nous cumulons actuellement aussi souci de santé
lié à cet environnement stressant, et discrimination dans les dossiers de promotion...
cela devient hard !

Ceci est une première contribution d’étape dans l’attente d’un bilan plus exhaustif de
l’intervention dans l’ensemble des instances nationales, à la rentrée.

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