CNRS - DR 15 - Compte rendu de la CRDPS (Formation Permanente) du 29 juin 2023

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Ordre du jour
 1/ Bilan 2022 et perspectives 2023
 2/ Point de situation sur la campagne de l’apprentissage 2023
 3/ Point de situation sur la campagne Compte Personnel de Formation
 4/ Questions diverses

Présent-e-s :

Représentants de l’administration (dont membres de droit) :
le Délégué régional et Président de la commission
La Responsable Ressources Humaines de la DR15
La Responsable du pôle formation

Représentant-e-s du personnel :
SGEN-CFDT (4 voix délibératives) : 3
FSU (2 voix délibérative) : 0
SNTRS-CGT (2 voix délibératives) : 2 titulaires + 1 suppléant
SUD Recherche EPST (1 voix délibérative) : 1 titulaire + 1 suppléant
SNPTES-UNSA (1 voix délibérative) : 1 titulaire

Invité-e-s :
Les assistantes formation

Réunion en présentiel
Début 9h30

C’est la première réunion de cette instance qui remplace la CRFP (Commission Régionale de la Formation Permanente). Le Délégué régional a souhaité continuer à séparer les deux volants de la CRDPS, action sociale (ex CORAS) et formation permanente (ex CRFP). L’ensemble des représentant-e-s du personnel, toutes organisations syndicales confondues, valident. Une commission qui voudrait traiter tous les sujets ne ferait que survoler les points sujets à débat.

1/ Bilan 2022 et perspectives 2023
Le nombre d’agent-e-s formé-e-s est moindre qu’en 2021 (année de rattrapage du confinement), et ne revient pas au niveau d’avant COVID (2019).
Nous avons encore une fois critiqué le terme employé par l’Administration de « professionnalisation des agents » qui sous-entend que les agent-e-s ne sont pas professionnel-le-s à la base.
Nous constatons que malgré la priorité donnée à la formation des encadrant-e-s, le pourcentage de CR et surtout DR sur l’encadrement est extrêmement faible alors que le risque organisationnel (improprement appelé RPS, risques psycho-sociaux et renvoyant aux agent-e-s l’origine des problèmes) reste important : nous ne cessons d’être sollicités sur le sujet.
Question de genre : nous avons noté que les femmes se forment plus que les hommes. Est-ce à dire que les hommes ont la connaissance par essence ? Et de mettre en parallèle avec les catégories se formant le plus : les IE, AI, les technicien-ne-s (catégories plutôt mixtes) et celles se formant les moins : CR et DR (catégories majoritairement masculines). En détail : Technicien-ne-s 40 %, Assistant-e-s ingénieur-e-s 45,33%, Ingénieur-e-s d’étude 59,47 %, Ingénieur de recherche 50,56%, Chargé-e-s de recherche 26,65%, Directeur de recherche 19,14%.
L’argument mis en avant pour expliquer le faible taux de formation des CR et DR est le fait que les congrès et colloques sont des espaces de formation hors du champ de la formation permanente. La question se pose de savoir si la prévention du risque organisationnel est évoqué lors de ces événements ; nous pouvons en douter.
Il faut rappeler qu’à part quelques unes, les formations ne sont pas obligatoires.
La question a aussi été posée de la participation des IT dans ces congrès et colloques car les labos consacrent les financements ANR, ERC ou autres pour y envoyer les chercheurs et chercheuses, mais pas forcément pour les IT. D’où la proposition d’une prise en charge par la formation permanente : refus de l’Administration au motif que cela aurait trop d’impact sur le budget de celle-ci.

Le budget prévisionnel (constant alors que l’inflation était bien là) a été dépassé. Cependant, des sources de financement supplémentaires ont été trouvées. Le rattachement des site de La Rochelle et Chizé a été compensé. L’Administration ne voit pas comment dégager plus de budget, une partie de la formation permanente doit passer par la « matrice scientifique ».

La question a été posée de la formation aux nouveaux logiciels RH et au développement tout azimut de la numérisation, avec les problèmes que cela pose.

Le budget prévisionnel (mais déjà bien engagé au bout de 6 mois) a appelé nos commentaires. Nous en avons fait en séance, mais le temps imparti à la réunion ne nous a pas permis de le faire en totalité.
Nous avons été étonnés que les budgets prévus en 2022 et dépassés (exemple : les déplacements pour les formations nationales, les indemnités pour les actions régionales et les frais de fonctionnement) se voient de nouveau revus à la baisse. Nous avons remarqué
 qu’aucun budget n’est prévu pour former sur les applications spécialisée du CNRS,
 que le budget formation management/qualité est en baisse alors qu’en CHSCT / F4SCT nous ne cessons de mettre le besoin sur la table,
 qu’il y a encore 19 % du budget consacré à expliquer aux agent-e-s comment travailler plus efficacement (comprendre travailler plus avec moins de postes),
 que le budget « langues » diminue alors qu’on nous impose de plus en plus l’usage de l’anglais dans nos labos.
Nous avons noté aussi les frais de réception à 0 €. Certes il y a pu avoir des abus, certes il faut que ces dépenses restent limitées, mais pas même un café offert lors des formations, il y a des limites. On ne demande pas des petits fours, mais il y a un minimum de savoir vivre et de respect des agent-e-s qui font l’effort de se former, d’aller chercher de la compétence (souvent de reporter du boulot qu’ils et elles auront à rattraper à leur retour de formation).
Aucune ligne budgétaire pour faire de la communication sur les formations. Peut-être que certaines formations mériteraient justement une campagne de communication au-delà d’un simple courriel ? Les formations relatives aux questions HSCT par exemple.

2/ Point de situation sur la campagne de l’apprentissage 2023

Désormais les dossiers de maître-sse-s de stage ne passent plus en commission pour avis des représentant-e-s du personnel. Notre avis n’était que consultatif, mais pour Macron et ses sbires, c’était encore trop. Encore un moyen de faire disparaître les corps intermédiaires garants d’une démocratie digne de ce nom (à défaut de démocratie directe). Seul le Délégué Régional décide ; c’est le fait du prince. Nous n’avons plus la possibilité d’alerter de situations qui seraient préjudiciable aux apprenti-e-s. Seuls les instituts, déconnectés des réalités du terrain, sont consultés. Nous pouvons donc nous attendre à ce que nombre de postes statutaires soient remplacés par des apprenti-e-s, sous couvert de donner leur chance à des jeunes (bienvenue dans un monde de précarité).
Nous sommes juste informé-e-s du résultat des dossiers validés et du devenir des apprenti-e-s après leur passage dans nos labos.

3/ Point de situation sur la campagne Compte Personnel de Formation

Beaucoup de demandes de reconversion se font vers le métier de bibliothécaires… alors que le métier tend à disparaître du fait du numérique.
La question de la mobilisation du CPF pour se former en vue d’un changement de grade ou de corps a été soulevée. Syndicalement, ceci ne passe pas : les agent-e-s ne devraient pas avoir à recourir à leur CPF pour évoluer dans leur métier. L’Administration met en avant que les textes le prévoient, mais que d’autres dispositifs existent aussi.

4/ Questions diverses
La question a été posé d’inviter l’assistante sociale à la commission pour y évoquer les formations relatives au handicap.

Autre question posée : celle des personnes exclues de la formation. En retour l’Administration a expliqué que les agent-e-s qui n’ont pas suivi de formation dans les 7 dernières années se voyaient contactées. La question pourrait se poser de savoir pourquoi des agent-e-s ne se forment pas ? Manque d’intérêt ? Manque de temps ? Ce dernier point interroge sur l’organisation des laboratoires et du nombre d’agent-e-s relativement aux tâches à accomplir. Pour nous, les agent-e-s ne doivent pas renoncer à leur droit la formation comme variable d’ajustement de la suppression des postes.

La question de la qualité des formation a été posée. Les indicateurs manquent. Et le personnel aussi : 3 personnes au service la formation permanente ne permettent pas de faire une analyse aussi fine. La mise en place du logiciel SyGéFor, va cependant pouvoir aider le service.

Un action va être entreprise par l’Administration pour former les doctorant-e-s à leurs droits. Nous ne pouvons qu’approuver la démarche.

Fin autour de 12h45

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