Cette expression est notre première réaction syndicale « à chaud » après la prolongation pour 10 ans de l’autorisation du glyphosate. Face à cette décision de la commission européenne qu’a même qualifié de « dinguerie » un ministre de la France, nous revenons sur l’historique de ce dossier plombé par les lobbies agroindustriels au prix d’une tromperie sur les données scientifiques et alertons sur l’importance des dégâts humains trop peu reconnus.
Nous demandons une plus grande responsabilisation des fabricants et employeurs, avec à l’échelon de notre secteur de la recherche un suivi des collègues ayant manipulé ce produit et une plus grande communication de nos établissements publics sur les résultats de recherche. Des alternatives sont possibles et le changement de modèle agricole vers l’agroécologie est plus que jamais à l’ordre du jour.