Lors de la réunion du 17 mars 2023 de la Formation spécialisée santé sécurité et conditions de travail (FS-SSCT, ex-CHSCT) les syndicats ont pointé l’organisation du travail, le manque de moyens et le sous-effectif dans les services comme étant à l’origine de dysfonctionnements impactant autant la santé des agent·es des services que les conditions de travail du reste de l’Ined.

En réponse, le secrétaire général a tenu des propos rendant les syndicats responsables de dysfonctionnement dans les services, propos qu’il a réitérés dans un mail du 23 mars.

Les syndicats Sud Recherche et SNTRS-CGT lui répondent :

Monsieur le secrétaire général,

En réponse à votre mail du 23 mars, nous tenons à vous rappeler que c’est le rôle des organisations syndicales de porter la voix des agents et notamment lorsqu’ils ne sont pas entendus par l’administration ou la direction.

Votre mail fait suite à plusieurs accusations récentes de la part de la direction : celle de « SG bashing » (sic.) ; celle de faire « pression » sur les services et chefs de services ; celle de manquer de « considération » pour les agents de l’Ined.

Les sous-entendus qui visent à faire porter aux syndicats la responsabilité des souffrances observées dans les services sont aussi déplacées qu’inadmissibles et ils occultent la souffrance qui existe au sein de l’Ined et de ses services.

L’organisation du travail et de la manière dont sont traitées les tensions qui émergent dans ces services ne relèvent pas de décisions syndicales. Si les syndicats font état de difficultés au sein de l’établissement, c’est avant tout pour améliorer l’organisation du travail et ses effets sur la santé des agents et en aucun cas pour remettre en question le travail de ces derniers.

Ces propos pourraient être perçus comme une volonté de diviser le personnel et de discrédité des syndicats.

Message distribué au personnel de l’Ined le 27 mars 2023