Après l’alerte prions infectieux : Améliorons la prévention en labo de recherche
Après le prolongement du moratoire sur les recherches concernant les prions infectieux, et l’annonce du second décès à l’INRAE, cette contribution syndicale vise à tirer les premiers enseignements de cette douloureuse actualité :
La transparence et la prise en compte de l’instance CHSCT sont incontournables pour assurer le minimum de confiance. Un retour d’expertise totalement indépendant des tutelles à la mission en cours sur la sécurité dans les labos est également essentiel. Un dispositif de traçabilité de toutes ces expositions à risques, avec suivi post-professionnel, doté de moyens médicaux à leur réalisation est indispensable. Une attention renforcée aux conditions de travail des personnels précaires en CDD est nécessaire.
Enfin, cette alerte incite à élargir la démarche de prévention autour des risques émergents : barrière indispensable entre espèces pour les farines animales, à nouveau autorisées dans l’Union Européenne ; sur le dossier controversé des pesticides, une enquête de santé auprès des agents de nos EPST les ayant manipulés.
Au moment de clore cette contribution, nous avons une pensée pour Patrick Labatut, décédé subitement ce mois d’octobre. Militant syndical à SUD Rural Equipement, il portait cette alerte prions, en tant que secrétaire du CHSCT de l’Ecole Nationale Vétérinaire. Le travail unitaire engagé depuis l’été à Toulouse l’aidait à surmonter les difficultés de la rentrée.
Patrick ton combat pour une société plus solidaire continue.
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