Profession de Foi pour les CAP 2005
Voici la maquette de la profession de foi que vous allez recevoir. Comme il est impossible, sur deux pages, d’éviter les simplifications, et comme notre réflexion sur le rôle des élus ne saurait s’arrêter au jour de l’élection, des liens cliquables seront régulièrement ajoutés pour expliquer ou débattre des points exposés. N’hésitez pas poser vos questions en utilisant le bouton « Répondre à cet article » tout en bas, et à revisiter régulièrement ces pages pour suivre leur évolution.
PROFESSION DE FOI - ELECTIONS CAP 2005 - 2e tour
« Corps »
Retrouvez les valeurs d’un syndicalisme engagé, basé sur :
– La solidarité et l’égalité face aux carrières [1], et non pas le copinage ou la mise en avant d’une élite. Nous ne serons
pas là pour négocier avec la Direction quelques dossiers « signalés », mais pour veiller à ce que tous soient traités avec
humanité et équité. Nous ne voulons pas servir de caution à un système inégalitaire (refusons les classements
arbitraires et parfois secrets établis par toute une pyramide hiérarchique), ou gérer la pénurie, mais plutôt lutter pour
débloquer les carrières de ceux qui en ont le plus besoin.
– La défense du personnel. Nous souhaitons rétablir les CAP dans leur rôle de véritables recours par rapport à la
voie hiérarchique. Dans la défense des cas individuels, nous mettrons en évidence la situation concrète de l’agent
dans son environnement hiérarchique et social, et démonterons la mécanique du conflit (les causes profondes, les
responsabilités réelles et les solutions possibles). Nous refusons que les sanctions disciplinaires soient un instrument de
gestion du personnel.
– L’expression des revendications du personnel, et de ses missions de service public et non pas l’acceptation passive
des réformes. Nos élus en CAP nous donneront la force nécessaire pour faire remonter à la Direction les
revendications de défense de notre statut de fonctionnaires, de celui des EPST, et du CNRS lui-même. Nous
voulons que les CAP redeviennent un lieu de dialogue et de confrontation constructive.
– La transparence et l’information de tous. L’existence de représentants attentifs à la défense des personnels oblige
l’administration à débattre de ses critères d’attribution des promotions ou à motiver ses décisions, y compris
disciplinaires. Face à l’indifférence de l’administration sur les nombreux dysfonctionnements de la CAP d’IR (voir notre article ici), Sud-
Recherche-EPST a protesté officiellement et soutenu les élus démissionnaires fin 2004 (remplacés par des membres
tirés au sort) [2]. Nos représentants s’engagent à rendre publics tous les abus dont ils auraient connaissance dans
l’exercice de leur mandat (prime abusive, détachement imposé, blocage de l’administration,...).
La Direction du CNRS, ne souhaitant pas s’encombrer d’un nouvel interlocuteur combatif, n’a pas autorisé notre syndicat à se présenter au 1er tour. Ce 2e tour est l’occasion de lui montrer que c’est au personnel de choisir librement ses représentants.
NB : les résultats des élections aux CAP déterminent la représentativité des organisations syndicales et la répartition
entre elles des différents sièges au sein des instances paritaires consultatives, nationales et régionales.
Cliquez ici pour voir les CANDIDATS
Pourquoi avons-nous fondé un nouveau syndicat national au CNRS ?
– Pour revivre ou vivre un syndicalisme de revendications, de propositions
– Pour offrir une alternative syndicale à ceux qui hésitent à se regrouper
– Pour aller de l’avant sans compromis, et revenir au plus près des préoccupations des agents
La pluralité syndicale, ce n’est pas la dispersion des forces, c’est plus de forces pour l’action !
SUD-Recherche-EPST |
Les valeurs de Solidaires |
Sud-Recherche-EPST, fondé en 2003, est un syndicat intercatégoriel qui regroupe tous les EPST, car le CNRS, l’INRA, le Cemagref, l’INSERM, l’INRIA...ont tous des chercheurs et des ITA régis par les mêmes textes, et parce que nos Directions se coordonnent au niveau ministériel pour arrêter des positions communes. |
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La Recherche, bien public, devient le laboratoire de la politique du gouvernement : plus d’emplois précaires et plus de profits pour les entreprises privées.
Sans attendre le vote de son soi-disant « PACTE » pour la Recherche, ce gouvernement poursuit ses
objectifs libéraux, orientant la recherche publique vers une productivité commerciale immédiate dans le
seul intérêt des groupes financiers, grâce aux appels d’offres de l’ANR, tout en multipliant les
possibilités de recruter des CDD.
La réforme du CNRS, maintenant directement menacé, ne fait que le soumettre davantage à ces
orientations, par l’omniprésence d’une direction toujours sans projet scientifique d’avenir.
Ni la promesse de carrières améliorées pour une élite restreinte -la fin de l’esprit d’équipe-, ni
l’augmentation de financements sur projets à courte portée, ne pourront justifier la précarité et l’abandon
d’une des forces de la recherche publique : sa capacité de travailler sur le long terme.
Nous souhaitons mettre tous les personnels au cœur de la politique de la recherche, améliorer leurs conditions de travail et leur
carrière, et en finir avec les situations précaires inacceptables, en obtenant la programmation pluriannuelle des emplois et des moyens.
Par nos combats, nous veillons à ce qu’aucune catégorie de personnel ne soit oubliée, et à ce que les missions de service public de la
recherche ne soient pas détournées.
Nos principales revendications immédiates pour le personnel :
– l’évaluation du nombre de personnels en situation précaire et des besoins en emplois permanents, et un plan
d’intégration de tous les personnels précaires ;
– le développement des recrutements d’agents techniques sans condition de diplômes, pour donner leur chance à des
jeunes sans diplôme, afin de répondre à la mission sociale d’intégration de la fonction publique ;
– l’adaptation du grade à la fonction réellement exercée (qualification), par un plan de reclassement ;
– la revalorisation des carrières, notamment de leur début ;
– le déblocage des carrières, et non pas une « aumône » exceptionnelle de fin de grade ;
– l’intégration dans le salaire des primes, après harmonisation des taux vers le haut (+ 16%).
Rejoindre Sud-Recherche-EPST, c’est |
Voter SUD-Recherche-EPST, c’est VOTER AUTREMENT et ETRE SOLIDAIRES |
Rôle et fonctionnement des Commissions Administratives Paritaires :
Pour les Ingénieurs et Techniciens, les CAP sont obligatoirement consultées pour l’avancement (de corps et de grade au choix ou par
sélection professionnelle, et d’échelon accéléré), le détachement, les sanctions disciplinaires, le licenciement ou la prolongation de
stage avant titularisation...Elle est composée pour moitié de représentants des personnels, élus pour 3 ans sur liste syndicale, et pour
moitié de représentants de l’administration.
Les élus en CAP défendent aussi les agents (situation administrative, indemnités...) en cas de maladie, d’accident du travail,
d’invalidité, en siégeant à la Commission de Réforme. Chaque agent peut saisir la CAP lorsque le supérieur hiérarchique refuse
certains droits (travail à temps partiel, formation permanente, congé pour la formation syndicale...).
Pour les chercheurs, les CAP sont consultées obligatoirement sur les prolongations de stage, les licenciements en fin de stage ou pour
insuffisance professionnelle et les mutations dans l’intérêt de la recherche. Par dérogation, les CAP des chercheurs ne sont pas
consultées sur les domaines qui relèvent de l’évaluation assurée par les sections du Comité National de la Recherche Scientifique.
Elles sont composées pour moitié de représentants des personnels, élus pour 3 ans sur liste syndicale, et pour moitié de représentants
de l’administration. Elles sont consultées pour les sanctions disciplinaires relevant des 2, 3 et 4es groupes. Les élus en CAP
défendent aussi les agents (situation administrative, indemnités...) en cas de maladie, d’accident du travail, d’invalidité, en siégeant à
la Commission de Réforme. Chaque agent peut saisir la CAP lorsque le supérieur hiérarchique refuse certains droits (travail à temps
partiel, formation permanente, congé pour la formation syndicale...).